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Distance : 469 km
Ce matin, en préparant le petit déjeuner, nous sommes intrigués par un drôle de bruit. Après un moment de recherche, nous en découvrons la source. Il s'agit d'un écureuil de brousse de Smith.
Nous rangeons tranquillement notre voiture et, à 9h50, nous passons la gate du Kama Rhino Sanctuary pour reprendre la route en direction du Sud.
La route est bonne et nous arrivons rapidement à la frontière de Martin’s Drift.
Comme d'habitude, le contrôle des papiers se passe rapidement du côté Botswanais et encore plus rapidement du côté Sud Africain (scan automatique des passeports).
Nous reprenons la route, retraversons le Tropique du Capricorne et allons jusqu'à Lephalale pour faire quelques courses et manger au KFC.
Le ventre bien plein nous attaquons les derniers kilomètres qui nous séparent du Marakele National Park, que nous atteignons vers 16h00.
Nous enregistrons notre nuit et, au moment de payer l'entrée du parc, nous découvrons que notre "Wild Card" est périmée depuis deux jours. Tant pis !
Le Marakele National Park est séparé en deux parties par une barrière électrique que l'on peut actionner à l'aide d'un interrupteur. Il y a la partie "campement" (à l'entrée) et la partie "fauves". Nous n'avons pas beaucoup de temps car nous devons être de retour au campement à 17h30. Nous décidons malgré tout d'explorer la partie "fauves". Nous roulons jusqu'à Tlopi Dam sans voir un seul animal, mais les paysages montagneux sont splendides.
Ok, il faut penser à reprendre la piste en sans inverse car nous craignons d'être bloqués à la barrière (voir Pilanesberg dans le carnet de voyage sur la Namibie 2013). Nous enclenchons le turbo (imaginaire) et attaquons les kilomètres de retour sans se douter de ce qui nous attendait ...
On va quand même essayer de passer.
Avec cet incroyable contretemps, nous passons la barrière juste à 17h30, ce qui nous fait arriver légèrement en retard à Bontle Campsite. Nous pouvons confirmer qu'il y a bien des fauves dans la partie "fauves". Arrivés sur place, nous avons à peine le temps d'arrêter le moteur, que nous sautons déjà de la voiture. Il y a 5 rhinocéros au point d'eau, c'est magique.
Et, en plus, ils nous font des démonstrations de force et de rapidité. On en prend plein les yeux !
Après toute cette agitation, les rhinos passent tranquillement près du camp et disparaissent dans la brousse aussi mystérieusement qu'ils sont apparus !
Ces dernières heures ont été intenses. Et dire que Fabienne et Françis, qui étaient dans ce parc la semaine dernière, n'ont pratiquement rien vu.
Remis de nos émotions, nous cherchons une place libre pas trop loin du point d'eau.
Nous nous installons juste à côté d'un couple de Sud-Africains qui nous disent que nous avons de la chance car ça fait une semaine qu'ils sont là, et que c'est le premier soir qu'ils voient les rhinos.
Le reste de la soirée se passe tranquillement : douche, souper et Amarula au coin du feu.
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