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Distance : 188 km
Cette nuit, après le passage d'Alexandre le Grand, nous avons eu la visite des hippopotames.
Nous prenons notre petit déjeuner et rangeons rapidement car, aujourd'hui, nous reprenons la fameuse piste "deep sand" de 33 kilomètres jusqu'au Savute Campsite.
A mi-parcours, nous arrivons derrière une voiture ensablée, entre les deux pistes. C'est le jeune couple qui occupait l'emplacement voisin au Linyanti Campsite et qui était parti un peu avant nous. Leur voiture est posée sur un buisson assez épais (un arbre) qu'ils essaient vainement de dégager à la hache depuis plus d'une heure. Avec une sangle et les Land Rover, nous dégageons d'abord les branches déjà coupées et parvenons ensuite à remettre la voiture sur la piste.
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Après discussion, nous apprenons que Noémie et Daniel habitent en Suisse. Leur véhicule a dévié de l'ornière et a sauté sur le seul arbre du coin.
C'est la conséquence d'une conduite trop rapide dans le sable, par crainte de caler.
Nous proposons de les accompagner en convoi jusqu'au Savute Campsite, au cas où.
Nous arrivons sans encombre au Savute Campsite. Comme Noémie et Daniel y ont un emplacement réservé, nous décidons de manger dans le camping, tous ensemble. Leur emplacement étant déjà occupé par un éléphant, nous nous installons sur une autre place libre.
Nous mettons en commun tous les légumes qu'il nous reste et préparons une énorme salade. A la fin du repas, nous scellons notre amitié avec un petit verre d'Amarula.
Nous reprenons ensuite la piste qui longe Savute Marsh et Mababe Depression mais, en milieu de journée, nous voyons moins d'animaux.
La piste commence à nous sembler longue, lorsque ...
- Stop !
- Quoi ?
- Des lions, au bord de la piste !
Une petite marche arrière et nous sommes en face de 6 lions (2 lionnes et 4 jeunes).
Après cette charmante rencontre, nous sortons du Savute Reserve, prenons la direction de Maun et traversons Mababe village. Contrairement à l'aller, nous ne voyons aucun éléphant sur la piste de contournement.
Arrivés à Kazikiini Campsite (camping communautaire), nous pouvons choisir notre emplacement car il n'y a presque personne.
La responsable nous avertit qu'il peut y avoir des animaux la nuit dans le camp.
Les sanitaires sont constitués de plusieurs cabines individuelles fabriquées avec des bâches, génial ! Nous profitons de prendre une bonne douche.
Après s'être installés, nous grillons du lard sur le feu et le dégustons avec des lentilles aux poireaux. Pendant le repas, nous entendons du bruit dans les fourrés. A la lueur de nos lampes frontales, nous découvrons deux ratels qui viennent hardiment fouiller nos poubelles. On ne peut pas faire grand chose de plus que de les observer.
Après avoir rangé le bazar laissé par les ratels, nous buvons notre Amarula au coin du feu et allons nous coucher.
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