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Distance : 114 km
... Après l'orage, vers 3h30, nous sommes réveillés par un drôle de bruit.
- Chéri, tu entends ce bruit bizarre ?
- Oui, on dirait qu'un animal est sur la table !
Ni une, ni deux, nous ouvrons délicatement la moustiquaire et soulevons la toile de notre tente.
- Ouah ! C'est une immense hyène et on dirait qu'elle lèche les petites flaques d'eau qui se sont formées sur la table.
- Attends, je l'éclaire avec ma lampe frontale !
Mais aussitôt que le faisceau de la lampe l'atteint, elle part se cacher dans la brousse (il faut dire que ce n’est pas une petite lampe frontale). Nous attendons un moment, mais elle ne revient pas. On se recouche et on s'endort sur "une seule oreille". Une heure plus tard, nous entendons de nouveau du bruit. Elle est revenue ! Cette fois on va essayer de la prendre en photo avant qu'elle ne reparte. Oui, mais le problème, c'est que l'on n'a pas pris notre appareil photo avec nous et on ne va pas descendre de la tente alors qu'elle rôde autour de la voiture. Il ne nous reste qu'une solution : le téléphone portable !
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Quelques minutes plus tard, nous la voyons s'attaquer au robinet à l'arrière de la voiture de Fabienne et Francis à la recherche de quelques gouttes d'eau.
- Fabienne, Francis !
- Oui !
- Il y a une hyène, qui lèche votre voiture !
- Vous plaisantez !
- Non, non !
Il ne leur a fallu que quelques secondes pour sortir de leur sac de couchage et contempler l'animal. La hyène est restée encore quelques instants autour de nos voitures, avant de disparaître à nouveau dans la nuit. Nous nous rendormons avec cette sensation enivrante que procure la nature sauvage à l'état pur. Quand le réveil sonne, nous nous demandons si la visiteuse de cette nuit était vraiment réelle. Eh, bien oui ! Nous trouvons plein de traces de hyène sur notre place et, en plus, elle a marqué son territoire sur nos pneus. Les ados sont un peu fâchés de ne pas avoir été réveillés.
Nous préparons un bon petit déjeuner en attendant que le soleil se lève et que les tentes sèchent un peu, avant de les plier.
Nous prenons ensuite la route pour faire les 11 kilomètres qui nous séparent de Motopi 2, car nous sommes curieux de savoir si cette place a aussi été visitée durant la nuit. Négatif ! On ne voit aucune d'empreinte d'animaux, juste des traces humaines.
Bon, maintenant il faut quand même encore faire les 64 kilomètres pour rejoindre la région de Mabuasehube. La conduite est plus facile ce matin, car avec l'orage de cette nuit, le sable est tassé et en plus le ciel est dégagé. La piste est toujours aussi magique et sauvage, mais nous ne croisons pas âme qui vive à part un ratel.
Après environ 2h45 de piste nous arrivons à Bosobogolo Pan où nous pique-niquons. Nous continuons ensuite sur Mpayathutlwa Pan et là, tout est différent : il y a plein d'animaux.
Puis, nous faisons le tour de Mabuasehube Pan avant de rejoindre notre emplacement (CKMAB02).
Comme nous avons du temps devant nous avant de souper, chacun vaque à ses occupations : repos pour certains et séance photos pour d'autres, car il y a de l'animation à Mabuasehube Pan.
Nous préparons des grillades pour le souper, puis discutons au coin du feu sous un ciel étoilé. Cela annonce une nuit froide. Nous allons nous coucher (sans oublier cette fois de prendre l'appareil photo) heureux d'avoir enfin fait la traversée du Kgalagadi Transfrontier Park, car l'année passée nous n'avions pas osé. On avait bien dit que l'on reviendrait (voir le jour_17 du carnet de voyage du Botswana).
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